Les usagers tarn-et-garonnais de la ligne Intercités Bordeaux-Marseille, qui dessert notamment la gare de Montauban, font face à des défis quotidiens. Cette ligne, considérée comme l’une des plus problématiques du réseau SNCF, accumule les dysfonctionnements, impactant directement les habitants de notre département.
Le matériel roulant, composé de rames Corail d’une moyenne d’âge de 44 ans, est au cœur des préoccupations. Ces trains vétustes sont fréquemment source de retards et de pannes, offrant un confort très limité aux voyageurs. Les plaintes sont nombreuses : absence de climatisation, toilettes hors service, et inconfort général à bord. Pour les Montalbanais et autres Tarn-et-Garonnais empruntant régulièrement cette ligne, chaque voyage devient une véritable épreuve.
Les retards, devenus monnaie courante, sont souvent causés par des problèmes de personnel ou par la vétusté des infrastructures. La saturation de la ligne, due au trafic mixte entre voyageurs et marchandises, complique encore davantage la ponctualité des trains. Cette situation est particulièrement pénalisante pour les habitants du Tarn-et-Garonne qui comptent sur cette ligne pour leurs déplacements professionnels ou personnels vers Toulouse, Bordeaux ou Marseille.
Face à cette situation critique, l’État a prévu d’investir 450 millions d’euros pour moderniser la flotte, avec l’achat de nouvelles rames d’ici 2027. Cependant, cette échéance paraît bien lointaine pour les usagers tarn-et-garonnais qui doivent composer quotidiennement avec ces difficultés. Des inquiétudes persistent quant à la capacité de la ligne à maintenir un service continu d’ici là, certains craignant même une réduction drastique du service dans les prochaines années.
Pour le Tarn-et-Garonne, les enjeux sont de taille. Cette ligne représente un axe de communication important reliant notre département aux grandes métropoles du Sud-Ouest et du Sud-Est. Son bon fonctionnement est donc impératif.
En attendant les améliorations promises, les voyageurs tarn-et-garonnais devront s’armer de patience. Les élus locaux et les associations d’usagers appellent à une accélération du processus de modernisation, soulignant l’importance de cette ligne pour le développement de notre département.
