Gabriel Attal, ancien Premier ministre, secrétaire général de Renaissance et président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, effectuera un déplacement dans le Tarn-et-Garonne le mardi 30 septembre 2025 pour apporter son soutien à Catherine Simonin-Bénazet, candidate investie par Renaissance dans la 1ère circonscription.
Un soutien de poids à une semaine du scrutin
Cette visite intervient à une semaine du premier tour des élections législatives partielles, prévu le dimanche 5 octobre, avec un éventuel second tour le 12 octobre. La présence de Gabriel Attal témoigne de l’importance que le parti présidentiel accorde à cette élection dans un contexte politique national tendu.
Catherine Simonin-Bénazet, ancienne chirurgien-dentiste et militante associative reconnue localement, tente de conquérir ce siège vacant suite à l’invalidation du mandat de Brigitte Barèges, déclarée inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel après le rejet de ses comptes de campagne.
Programme du déplacement
Mardi 30 septembre matin
La journée commencera par une visite au marché de Nègrepelisse à partir de 9h30, où Gabriel Attal et Catherine Simonin-Bénazet iront à la rencontre des habitants. Le duo se rendra ensuite dans le centre-ville de Montauban pour échanger avec les commerçants.
Ces séquences publiques offriront une opportunité de couvrir la campagne d’une candidature qui entend incarner la continuité macroniste dans cette circonscription stratégique.
Cette élection législative partielle dans la 1ère circonscription de Tarn-et-Garonne s’annonce particulièrement disputée. Douze candidats sont en lice pour ce scrutin qui dépasse largement les enjeux locaux.
Un paysage politique fragmenté
Catherine Simonin-Bénazet fait face à une concurrence diversifiée. Parmi les principaux adversaires figurent :
- Catherine Bourdoncle (PS), vice-présidente du Conseil départemental, qui bénéficie du soutien de l’ancienne députée Valérie Rabault et du Parti socialiste
- Pierre-Henri Carbonnel (UDR), ancien suppléant de Brigitte Barèges, qui bénéficie du soutien du Rassemblement national
- Bernard Pécou (LR), qui tente de reconquérir la droite républicaine traditionnelle
Les profondes divisions à droite entre Les Républicains et l’UDR pourraient profiter à Catherine Simonin (Renaissance), créant une configuration électorale potentiellement favorable à la candidate du centre.
Le profil de Catherine Simonin-Bénazet
Catherine Simonin-Bénazet revendique ses racines montalbanaises, son ancrage départemental et ses compétences de bénévole. Très investie dans de nombreuses associations, dont certaines nationales, elle se définit comme une progressiste libérale défendant une responsabilité sociale et des racines humanistes.
Cette ancienne chirurgien-dentiste a déjà été candidate Renaissance lors des législatives de 2022 et 2024. Elle travaille avec l’Assemblée Nationale, les députés, les sénateurs et les ministres, souhaitant porter la parole des Tarn-et-Garonnais, notamment sur les questions de santé publique comme elle l’a fait pour l’hôpital de Montauban.
Un scrutin sous surveillance nationale
Cette élection partielle révèle un malaise profond de la politique tarn-et-garonnaise. L’invalidation de Brigitte Barèges pour avoir illégalement utilisé des collaborateurs municipaux dans sa campagne électorale a provoqué une recomposition du paysage politique local.
La venue de Gabriel Attal illustre l’importance que Renaissance accorde à ce scrutin, dans un contexte où chaque siège à l’Assemblée nationale compte. L’ancien Premier ministre, figure de proue du macronisme et président du groupe Ensemble pour la République, apporte tout le poids de sa notoriété nationale à une candidate qui mise sur son ancrage local.
Cette élection constitue un test pour la majorité présidentielle dans un département où la droite et l’extrême droite sont traditionnellement fortes. Catherine Simonin-Bénazet, investie officiellement par Renaissance, incarne la continuité macroniste dans cette circonscription stratégique.
La fragmentation de la droite locale, avec d’un côté Les Républicains cherchant à se démarquer du RN et de l’autre l’UDR assumant pleinement l’héritage de Brigitte Barèges, pourrait créer une opportunité pour la candidate centriste dans ce qui s’annonce comme un scrutin serré.
Cette élection partielle constitue ainsi un véritable test démocratique pour mesurer la capacité des électeurs tarn-et-garonnais à se prononcer sur les pratiques politiques qui marquent le paysage politique local.
Le premier tour des élections législatives partielles se tiendra le dimanche 5 octobre 2025, avec un second tour prévu le dimanche 12 octobre.
