Le Racing Club Montalbanais, la ville de Montauban et le monde sportif départemental sont en deuil. Robert Lacaze, dirigeant historique et pilier du Racing depuis plus d’une décennie, est décédé ce jour.
Homme de terrain, de passion et de fidélité, Robert Lacaze incarnait bien plus qu’une fonction : il portait l’âme d’un club et d’un territoire.
Une décennie d’engagement sans faille
Arrivé à la présidence du club en 2012, Robert Lacaze a rapidement imposé son style : direct, entier, exigeant, mais toujours profondément attaché à la dimension humaine du sport.
En 2016, alors que le club traverse une crise sportive majeure, il convoque une réunion d’urgence, parle vrai, tranche et engage une refondation qui évite le naufrage. Il devient cette même année coprésident aux côtés de Jean-François Garrigues, avec qui il partage une vision familiale et formatrice du rugby.
Son engagement pour l’école de rugby, les bénévoles et les jeunes fut constant. Robert Lacaze croyait à l’ancrage local, à la transmission, à l’humilité. Il ne cherchait ni lumière ni titres, mais la justesse dans l’action.
Une reconnaissance unanime
Son dévouement lui vaudra d’être salué par la ville de Montauban, qui lui remet en 2022 le Trophée du dirigeant de l’année, pour sa constance, sa loyauté et sa capacité à fédérer.
En juillet 2025, affaibli par la maladie, il décide de se retirer de la coprésidence, tout en gardant un siège symbolique au comité directeur. Un départ discret, à son image.
Un vide immense
Robert Lacaze ne se résumait pas à ses mandats. Il était cette force tranquille, parfois un peu bourrue, mais toujours fidèle, droite, rassurante.
Ceux qui ont travaillé avec lui évoquent une présence paternelle, une forme de pudeur, et un attachement viscéral au club.
Dans un hommage émouvant publié par le Racing Club Montalbanais, il est décrit comme un homme qui « portait le club comme on porte une famille, avec ses joies, ses doutes, ses tempêtes. »
Nos pensées à ses proches
La Voix du Tarn-et-Garonne adresse ses condoléances les plus sincères à son épouse Françoise, à sa fille, à sa famille et à tous ceux qui l’ont connu, côtoyé, respecté.
Robert Lacaze laisse un vide que nul ne pourra combler, mais un héritage que chacun a le devoir d’honorer : celui de l’engagement, de la loyauté, et de l’amour d’un club, d’une ville, d’un département.