Imaginez une ville où les rues devant les écoles sont fermées aux voitures, où les espaces verts fleurissent à chaque coin de rue, et où les pistes cyclables vous invitent à laisser votre voiture au garage. Ce n’est pas un rêve, mais bien la réalité de certaines villes françaises qui ont adopté une nouvelle approche : l’urbanisme favorable à la santé (UFS).
Mais qu’est-ce que l’UFS exactement ? C’est une façon de penser la ville qui met la santé et le bien-être des habitants au cœur des décisions. L’idée est simple : créer des espaces qui nous font du bien et réduire ce qui nous nuit. Et le bonus ? Ce qui est bon pour notre santé est souvent excellent pour l’environnement !
Prenons un exemple concret : remplacer une route par une piste cyclable. Non seulement cela encourage l’activité physique (adieu cholestérol !), mais ça améliore aussi la qualité de l’air. Deux oiseaux, une pierre !
Des villes comme Lyon, Paris ou Lille sont déjà à fond dans cette démarche. À Lyon, on repense les cours d’école pour y ajouter plus de nature. À Paris, on vérifie l’impact sur la santé de chaque nouveau projet. Et à Lille, on a même créé une colline pour réduire le bruit de l’autoroute !
Mais pourquoi parler de santé plutôt que d’écologie ? Tout simplement parce que ça parle à tout le monde. Quand on dit à quelqu’un « Prends ton vélo, c’est bon pour ta tension », ça a souvent plus d’impact que « Prends ton vélo pour la planète ».
La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas réservé aux grandes villes. Des petites communes se lancent aussi dans l’aventure. Et pour les aider, des experts vont suivre pendant un an dix projets un peu partout en France. L’objectif ? Montrer que même des petits changements peuvent avoir de grands effets sur notre bien-être.
Et pourquoi pas Montauban ? Avec son charme du Sud-Ouest et sa taille humaine, la ville a tous les atouts pour devenir un modèle d’urbanisme favorable à la santé.