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Dans le Tarn-et-Garonne, Stéphane, 18 ans s’engage contre le harcèlement scolaire

Alors que ce jeudi 7 novembre marque la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école, La Voix du Tarn-et-Garonne est allée à la rencontre de Stéphane. En service civique dans une école primaire de Caussade, ce jeune homme de 18 ans a choisi de transformer son vécu en engagement quotidien. À travers son compte Instagram @chezstephane82, il offre une écoute bienveillante et partage son expérience avec ceux qui traversent ces épreuves.

Du témoignage à l’action

« Lorsque j’ai finalement parlé à mes parents, l’établissement, au lieu de sanctionner les harceleurs, m’a poussé à changer d’école », se souvient Stéphane. Son histoire commence au collège de Saint-Antonin-Noble-Val en 2018-2019. Pendant deux ans, il subit moqueries, bousculades et cyberharcèlement.

Cette période difficile le contraint à s’éloigner de sa famille pour rejoindre un internat à Villefranche-de-Rouergue, en Aveyron. Même dans ce nouvel établissement, les problèmes persistent, notamment avec des faits de racket en classe de seconde.

Aujourd’hui, Stéphane transforme cette expérience douloureuse en force. En passe de devenir ambassadeur du harcèlement scolaire en Occitanie, il s’investit dans le programme « Phare » qui vise à renforcer la prévention dans les établissements scolaires. « Un message de jeune à jeune passe mieux », explique-t-il, convaincu que les témoignages directs touchent davantage les élèves que les discours institutionnels.

Son investissement se traduit par des actions concrètes au quotidien. Dans son école primaire de Caussade, il met l’accent sur l’éducation au respect dès le plus jeune âge, considérant cette valeur aussi fondamentale que les apprentissages traditionnels. Il plaide également pour l’instauration d’un « mois contre le harcèlement », sur le modèle d’Octobre Rose, estimant qu’une seule journée de sensibilisation annuelle ne suffit pas.

Face aux nouveaux défis du cyberharcèlement et aux parents souvent démunis devant les enjeux des réseaux sociaux, le jeune homme insiste sur l’urgence d’une mobilisation collective. Le programme « Phare », bien qu’essentiel, manque encore de moyens et de formation pour être pleinement efficace selon lui.

Son objectif est maintenant de contribuer à la création d’un réseau de délégués dans chaque département d’Occitanie. Une ambition qui illustre parfaitement son engagement : transformer une expérience personnelle en combat collectif pour que chaque élève puisse se sentir en sécurité à l’école.

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