Une victoire pour Pierre-Antoine Levi. L’initiative du sénateur de Tarn-et-Garonne, membre de la Commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport, se concrétise avec l’annonce par le ministre de l’Enseignement supérieur Patrick Hetzel d’une aide financière pour les étudiants éloignés des restaurants universitaires. Dès février 2025, une carte prépayée sera distribuée à 100.000 étudiants, traduisant en actes la loi adoptée en avril 2023.
Un engagement pour l’égalité d’accès à l’alimentation étudiante
Cette mesure, fruit d’un long travail parlementaire, répond à une problématique nationale identifiée par Pierre-Antoine Levi dans le cadre de ses fonctions au Sénat : l’inégalité d’accès aux restaurants universitaires. Si plus de 500.000 étudiants bénéficient actuellement des repas à 1 euro dans les restaurants universitaires, environ 100.000 autres se trouvent trop éloignés de ces structures pour en profiter.
Le dispositif prévoit une aide mensuelle différenciée : 40 euros pour les étudiants boursiers, 20 euros pour les non-boursiers, avec une majoration de 10 euros dans les territoires ultra-marins. Cette carte prépayée dématérialisée sera utilisable dans tous les commerces d’alimentation, offrant ainsi une flexibilité maximale aux étudiants éloignés de plus de 20 minutes à pied ou en transport en commun d’une offre de restauration universitaire.
La « loi Levi » va au-delà de cette aide financière de 38 millions d’euros. Elle pose le principe que « dans chaque territoire, les étudiants peuvent bénéficier d’une offre de restauration à tarif modéré à proximité de leur lieu d’études ». Cette approche globale permet également le conventionnement de structures publiques ou privées là où les restaurants universitaires sont absents.
Cette concrétisation démontre l’importance du travail parlementaire et de l’engagement du sénateur sur les questions d’éducation et de vie étudiante. Pierre-Antoine Levi a su porter ce texte jusqu’à son aboutissement, apportant une réponse concrète à un enjeu majeur de l’enseignement supérieur. La mise en œuvre de cette loi s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la précarité étudiante, alors que 43 millions de repas ont été servis dans les près de 1.000 points de restauration collective du pays sur l’année universitaire 2023-2024.