La chute de popularité du Premier ministre Michel Barnier, révélée par les derniers sondages, fait ressurgir le spectre d’une crise politique majeure. Si 53% des Français se disent favorables à une censure du gouvernement, les solutions de rechange apparaissent peu réalistes dans la configuration actuelle du Parlement.
L’effondrement de la confiance est spectaculaire : en trois mois, la cote du Premier ministre est passée de 45% à 36%. Le président Emmanuel Macron atteint lui aussi un plus bas historique à 22% d’opinions favorables. Un contexte qui fragilise l’exécutif face aux multiples défis : plans sociaux, manifestations d’agriculteurs et gestion budgétaire complexe.
Mais l’après-censure semble être une équation impossible. Les Français eux-mêmes apparaissent profondément divisés : 29% soutiendraient un nouveau gouvernement Barnier, 33% voudraient un autre Premier ministre issu du socle commun actuel, et 38% réclament un chef de gouvernement du Nouveau Front Populaire. Une fragmentation qui reflète l’impasse politique actuelle.
Dans ce contexte, une censure du gouvernement risquerait de plonger le pays dans une période d’instabilité, alors même que les défis économiques et sociaux exigent des réponses rapides et efficaces. La France peut-elle se permettre une crise politique majeure en pleine période de tensions sociales et économiques ?
Le RN ne votera pas la censure